Montréal : vivre en sécurité
Engagement : Montréal n’était pas, n’est pas et ne sera pas une »ville sanctuaire ».
L’administration actuelle déclare que Montréal possède et/ou doit renforcer le statut de »Ville Sanctuaire ». Elle reprend la pensée de l’administration précédente.
L’administration actuelle planche sur le «don’t ask, don’t tell» (ne demande pas, ne dénonce pas) pour protéger les immigrants illégaux.
Le SPVM (Service de Police de la Ville de Montréal) émet toutefois des réserves et maintient l’utilité de vérifier les statuts d’immigration.
Dans les faits :
-Une personne qui demande le statut de réfugié à la douane d’un pays est, par définition, une personne qui ne peut revenir dans son pays par crainte de torture ou de se faire tuer.
-Une personne qui n’a pas de papier d’identification, traverse une frontière illégalement, est une personne qui a un statut d’illégal.
Il y a une grande différence entre ces deux statuts.
Concernant un réfugié, il est important de bien écouter les explications de ce dernier (Agence des services frontaliers du Canada ), faire toutes les vérifications nécessaires et, au bout du compte, si son histoire est réelle, l’aider tangiblement afin que cette personne puisse se refaire une vie et participer au développement économique de son pays d’accueil.
Concernant une personne ‘’sans-papier’’ c’est une autre histoire car cette personne est ‘’illégale ».
La solution est de le remettre aux autorités fédérales pour que ceux-ci appliquent les lois en vigueur dans le pays. Les lois sont tout de même simple. Le sans-papier est soit retourné dans son pays d’origine, soit devient en règle en démontrant sa capacité de devenir autonome et devenir un citoyen dans le vrai sens du mot.
Une ville sanctuaire est une ville qui applique une politique de protection des migrants illégaux. La désignation de ville sanctuaire n’a toutefois aucune signification légale au Canada, encore moins à Montréal.
Les politiques d’une ville sanctuaire, comme semble défendre l’administration actuelle tout comme l’administration précédente, sont désignées pour que les gens qui y habitent ne soient pas poursuivis pour la simple raison qu’ils sont des immigrants illégaux.
Ces pratiques peuvent être formellement inscrites dans la loi, ce qui n’est pas le cas au Canada actuellement. Le terme s’applique généralement aux villes qui n’allouent pas de fonds municipaux ou de ressources pour faire observer les lois fédérales, en ne permettant pas à la police ou aux employés municipaux d’enquêter sur le statut d’immigrant d’un individu.
La position du parti ACTION MONTRÉAL est claire concernant ce dossier; La Ville de Montréal n’est pas une »ville sanctuaire ».