Les cols bleus

LES COLS BLEUS

ENGAGEMENT :

– À écouter, respecter et appliquer les solutions que les cols bleus expérimentés suggèrent lorsqu’elles sont plus efficientes que celles des fonctionnaires.

– À négocier solidement, attentivement, avec le syndicat, en respectant la capacité de payer de la population.

Au bas de l’organigramme complexe du Syndicat Canadien de la fonction publique (SCFP, section locale 301), il y a le col bleu; le travailleur que l’on voit chaque jour.

Pour le montréalais, le col bleu est l’humain qui rend des services. Il est celui qui connaît les parcs, les arbres, l’eau, les rues, les trottoirs, les lampadaires, les bâtiments, les fontaines d’eau, le déneigement, etc…Il répond aux questions des Montréalais et des touristes. Il est une partie de l’image qui représente le style de gestion à l’hôtel-de-ville.

Souvent, le col bleu informe le citoyen ou le visiteur. Il évite à plusieurs une longue recherche pour une information précise.

Le col bleu est une source d’information très importante, il connaît ce qui se passe sur le terrain. Il faut le consulter, l’écouter.

Actuellement, la communication est quasi-inexistante entre ce groupe de travailleurs et la haute-direction de l’hôtel de ville.

Les cols bleus sont regardés de haut, comme étant de simples exécutants, de simples petites machines, c’est complètement insensé.

L’expérience sur le terrain est une source incroyable d’information.

Ceci dit, concernant les périodes de négociations collectives, je crois qu’il est sain qu’elles soient franches et musclées. De chaque côté de la table on tire sur la couverte et c’est très bien ainsi; c’est la négociation.

Une négociation gagnante/gagnante avec les représentants des cols bleus, qui cerne tous les aspects d’une convention collective, est primordiale.